Effectuer une recherche

Ferments lactiques

Qu’est-ce qu’un ferment lactique ?

Le microbiote intestinal héberge notamment de nombreux micro-organismes, entre 800 et 1000 espèces bactériennes y sont présentes. Ces bactéries sont impliquées dans de nombreuses fonctions de l’organisme.

Aussi appelés ferments lactiques, les souches bactériennes sont étudiés depuis de nombreuses années par la communauté scientifique.

Une diversité de souches

Les bactéries sont répertoriées en 4 genres différents (Lactobacilles, Bifidobactéries, Streptocoques, Lactocoques), qui donnent des milliers d’espèces et des centaines de milliers, voire plus, de souches différentes. Les lactobacilles et les bifidobactéries font partie des plus utilisées pour le développement de compléments alimentaires.

Les lactobacilles

Le genre Lactobacilles a été décrit pour la première fois en 1901. La classification a évolué en 2020 pour mieux organiser le genre Lactobacillus. Certaines dénominations ont ainsi évolué :

  • Lactobacillus Rhamnosus > Lacticaseibacillus rhamnosus
  • Lactobacillus plantarum > Lactiplantibacillus plantarum

Les lactobacilles se trouvent notamment dans les produits laitiers ainsi que dans les produits fermentés comme la choucroute ou le miso.
 
Voici les lactobacilles les plus connues :

  • Lacticaseibacillus rhamnosus
  • Lactobacillus casei / paracasei
  • Lactobacillus salivarius
  • Lactobacillus helveticus
  • Lactobacillus acidophilus
  • Lactobacillus Fermentum

Les bifidobactéries

Les bifidobactéries sont largement dominantes dans le microbiote du nourrisson. L’allaitement maternel favorise l’implantation des bifidobactéries. Elles sont généralement présentes dans le tractus digestif. Le nombre de bifidobactéries évoluent tout au long de la vie.

Les bifidobactéries les plus connues :

  • Bifidobacterium breve
  • Bifidobacterium bifidum
  • Bifidobacterium longum
  • Bifidobacterium infantis
  • Bifidobacterium lactis

Les espèces retrouvées dans le yaourt sont notamment Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus.
 
 
Les souches utilisées dans nos compléments alimentaires sont nommées selon trois informations précises :

Où trouver les ferments lactiques ?

Les aliments riches en ferments lactiques sont les aliments fermentés comme le yaourt, le kéfir, le miso ou certains fromages. Il existe également des aliments intéressants à privilégier qui sont, quant à eux, riches en prébiotiques, des substances qui vont nourrir les bactéries déjà présentes dans l’organisme. C’est le cas notamment des aliments riches en fibres tels que les fruits et légumes ou les céréales complètes.

 

Découvrez les aliments riches en prébiotiques

Comment sont élaborés les compléments à base de ferments lactiques ou souches bactériennes ?

Les ferments lactiques doivent répondre à un certain nombre de critères :

  • Une identification claire et sécurisée des souches. Elles ne doivent pas avoir évoluées génétiquement depuis la date de leur isolement (souches non modifiées génétiquement).
  • La stabilité : les souches sont fragiles. De nombreux tests doivent être réalisés tout au long de la chaîne de fabrication pour assurer leur bon dosage selon la consommation quotidienne recommandée.
  • La gastro résistance : elles doivent pouvoir résister aux contraintes du tractus digestif lorsqu’elles vont être ingérées.
  • L’adhésion : la capacité d’adhésion des souches aux cellules des muqueuses doit être validée à travers des tests sur des cellules humaines.

Toutes les souches possèdent leurs propres spécificités tant au niveau des conditions de culture, la viabilité, la stabilité, ou encore de leur capacité d’adhésion. Ces différents critères détermineront la sélection de celles-ci pour l’élaboration d’un complément alimentaire.

Quand utiliser des ferments lactiques sous forme de compléments alimentaires ?

Au-delà d’une alimentation riche en ferments lactiques et prébiotiques, il peut être intéressant de se supplémenter. Nous vous conseillons de les consommer en prise d’un mois minimum, de préférence le matin avant le repas afin de garantir la meilleure assimilation possible dans l’organisme.