Si elles contribuent à réduire la fatigue, la vitamine B2 (riboflavine) comme la vitamine B3 (niacine) interviennent également dans le maintien d’un métabolisme énergétique normal, ainsi que dans le fonctionnement du système nerveux et encore dans celui du métabolisme du fer. Elles contribuent aussi à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Le foie, les produits laitiers (fromages, lait et yaourts) et les œufs sont particulièrement riches en vitamine B2. Les besoins nutritionnels moyens varient selon les groupes de population4 : de 0,5 mg/MJ pour un enfant de 1 à 3 ans à 1,7 mg/MJ pour une femme allaitante. Quant à la vitamine B3, elle est aussi présente dans le foie ainsi que dans les viandes, les poissons, les produits de la mer et les céréales complètes. Les besoins nutritionnels moyens portent sur 1,3 mg/MJ.
La vitamine B5 (acide pantothénique) est retrouvée dans la viande, le pain, le lait et autres produits laitiers. Sa déficience est rare5, au même titre d’ailleurs que la vitamine B8 (biotine). Quant à la vitamine B6, elle contribue au fonctionnement normal du système nerveux, à réduire la fatigue, à la formation des globules rouges et encore au fonctionnement du système immunitaire. Les sources sont nombreuses, qu’elles soient d’origine végétale : céréales, certains légumes (artichauts, patates douces, pommes de terre…), fruits autres qu’agrumes... ou animale : foie de bœuf, de veau, de porc et de volailles, poisson. Les besoins nutritionnels moyens varient selon les groupes de population : de 0,5 mg/MJ pour un enfant de 1 à 3 ans à 1,7 mg/MJ pour une femme enceinte ou un homme de 18 ans et plus.
La vitamine B12 (cobalamine) contribue également à la formation de globules rouges mais aussi au fonctionnement du système immunitaire, celui du système nerveux. Elle participe encore à réduire la fatigue et joue un rôle dans le processus de division cellulaire. Les principales sources alimentaires se situent au niveau des foies de veau, d’agneau, de volaille, rognon de porc, cœur de bœuf, lapin, fruits de mer, crustacés, thon, hareng, sardine…
Enfin, la vitamine B9 (acide folique) jouit d’un statut à part. Sur le plan cellulaire, elle contribue notamment à la croissance des tissus maternels durant la grossesse et à la formation du sang. C’est pourquoi, les femmes en âge d’avoir des enfants doivent veiller à avoir un apport suffisant en cette vitamine, souvent par supplémentation. Sur le plan alimentaire, le choix doit se porter sur les légumes verts à feuilles sombres (blettes, épinards…) et encore sur les graines (maïs, pois chiches…)6. Une supplémentation systématique est toutefois recommandée aux femmes en cas de projet de grossesse et ce, jusqu'aux deux premiers mois de celle-ci7.
Précieuse vitamine C
Synonyme de tonus et de vitalité, la vitamine C (ou acide ascorbique) constitue aussi un allié contre les agressions extérieures puisqu’elle contribue à au bon fonctionnement du système immunitaire. Ses bienfaits sont nombreux. Elle contribue à réduire la fatigue, à protéger les cellules contre le stress oxydatif et favorise l’absorption du fer. Elle apparaît donc essentielle au bon fonctionnement de notre organisme.